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Abec (Anular Bearing Engeneering Committee) : unité de mesure de la qualité et de la précision des roulements à bille des rollers. Gradués de 1 à 9 Abecs, plus ils sont précis, plus ils sont fragiles. Pour les fans de street, ne vous ruinez pas en Abec.

Agressive : anglicisme qui désigne le street et la rampe, disciplines exigeantes qui permettent aux riders de libérer leur agressivité, parfois aux dépends du mobilier urbain.

Aigle : une des figures de base dès que l'on est plus tout à fait un débutant. Déclinée en plusieurs variantes, les pieds sont basiquement positionnés à 180°.

Assurance : patiner, c'est aussi courir des risques : se ramasser par terre bien sûr, mais aussi renverser une vieille qui en tombant sur la chaussée provoque un carambolage en série. Vérifie que ton assurance "Responsabilité Civile" couvre bien ta passion du roller.

Anti rocker : petites roues ou cales très dures positionnées au centre de la platine et permettant d'exécuter des figures d'agressif tel que les slides.

AVS : si tu décides de faire Paris-Roubaix en roller, tu pourras tester l'AVS qui équipe de plus en plus de rollers. Ce sont des petits coussinets internes ou externes et qui sont censés amortir les vibrations du pied.

Axe : ("Axles"). Système de vis qui comme son nom l’indique, traverse la roue et les roulements selon un axe transversal. Les axes peuvent être en acier ou en aluminium (toujours en métal). Ils permettent de solidariser les roues et le châssis. Ils correspondent à l’axe de rotation des roues.

Backslide : protection latérale des rollers, bien utile quand on slide.

Baggy : bermuda-pantalon flottant très ample porté par les riders d'agressif.

Bank : il s'agit d'un tremplin de forme courbe, l'un des nombreux modules qui peuvent composer une aire de street.

Boîte aux lettres : patiner avec les deux pieds l'un devant l'autre sur un même axe.
 

Canard : posture de base lorsque le rider est à l'arrêt. Les talons rapprochés l'un de l'autre, les pieds sont à 90° et indiquent l'heure de la pause : 10h10.

Casque : le porte du casque est obligatoire dans toutes les compétitions et s'avère indispensable dans toutes les autres occasions.

Catch : dangereux, et donnant une mauvaise image du roller, le catch consiste à s'accrocher à une voiture pour se faire tirer. Pratiqué parfois sur le périf par des malades mentaux.

Catcher : de nombreuses figurent de rollers intègrent un catch, moment où le rider prend son pied à tous les sens du terme.

Châssis : pièce/interface entre les roues et la chaussure sur les patins en ligne. Il peut être en composite, en aluminium ou en fibre de carbone. Selon les modèles et la pratique on peut trouver des platines monoblocs (moulées en une pièce avec la coque), rivetées, vissées. Cette pièce détermine, selon sa nature, la puissance du patinage, les possibilités d’évolution du matériel, le confort de patinage.

Chausson : ("Innerboot") Partie interne et rembourrée de la chaussure enveloppant le pied comme dans une chaussure de ski. Le chausson peut être amovible ou intégré.

Chogloo : pour les streeters qui cassent tout et surtout leurs rollers ; sorte de caoutchouc liquide, bouche-trou quasi-miraculeux.

Chuter : lot commun de la pratique du roller. Il faut se protéger, accepter et maitrîser, sinon, plus dure sera la chute.

Composites (matériaux) : Les matériaux composites sont composés d'une matrice et d'un renfort. 95 % des matériaux composites utilisés dans le sport ont une base plastique (polymère). Les matériaux sont différents selon les gammes.

Compteur : savoir si on a passé le mur du son dans la descente ! C'est possible moyennant moins de 60 euros, et un trou dans une roue.

Contest : compétition de roller accrobatique.

Copping : barre métallique placée sur la partie supérieure d'une rampe qui permet notamment d'effectuer des glissades "slids" et des blocages.

Coque : comme la désigne Roller Saga dans son premier numéro : "C’est en quelque sorte la carrosserie" du patin en ligne. Son aspect traditionnel est proche de celui d’une chaussure de ski. C’est la chaussure proprement dite. Elle est spécifique à chaque type de pratique.

Côte : inodore et incolore en voiture, la côte se fait mieux sentir en roller. On peut continuer à patiner (en poussant fort), puis quand ça grimpe trop dur, on monte en escalier (perpendiculairement à la pente) ou en canard. Dans les Alpes, on déchausse.

Courses de vitesse : individuel ou en équipe (avec des patins à 5 roues de préférence).

Cycle de vie des produits : Théorie selon laquelle l'évolution au cours du temps des ventes d'un produit peut être représentée par une courbe en S et décomposée en 4 phases successives: Le lancement, le décollage, la maturité, le déclin.
 

Daffy : figure où les deux patins sont sur le même axe, l'un devant l'autre. Le patin avant roule sur la roue arrière et le patin arrière sur la roue avant.

Descente : la descente regroupe les "fondus" de vitesse. Elle se pratique en toute sécurité lors des compétitions officielles.

Downhill : discipline de patinage acrobatique qui consiste à se lancer du haut d’une pente à descendre le plus vite possible. Le Downhill peut être agrémenté d’un slalom.

Duromètre : petit appareil de mesure de la dureté des roue de roller. Il consiste en une pointe montée sur ressort et reliée à un cadran gradué à l’aide de l’échelle en shore. Plus la roue est tendre, plus la pointe s’enfonce dans la gomme de la roue et moins l’aiguille monte dans le cadran. Comme le souligne Roller Saga, les fabricants ne donnent pas toujours la véritable dureté de leurs roues et l’on trouve souvent des écarts de 2 à 3 "shore".

Entretien : pour voyager loin tu entretiendras ton matériel : les roues tu démonteras et tu permuteras, les chaussons et les roulements tu nettoieras, les freins régulièrement tu vérifieras.

Entretoises : également nommées "Spacers" en anglais, ces petites pièces permettent d’ajuster les roulements entre eux tout en les empêchant de frotter contre la platine. Leur nature est variable selon les gammes: Nylon, aluminium, cuivre, laiton, acier…

Fakie : le rider qui est en fakie patine en marche arrière. Les débutants n'hésiteront pas à s'équiper de rétroviseurs.

Femmes : les femmes font bien sûr du roller, mais elles sont très majoritairement branchées fitness, on n'en voit quasiment jamais sur le fun-box où l'ambiance est assez macho. Plusieurs fabriquants proposent des modèles spécialement adaptés à leur morphologie.

F.F.R.S : Fédération Française de Roller Skating. Elle est née en 1910 et est issue de la FPRF (Fédération des Patineurs à Roulettes de France).

Fitness : le fitness c'est la condition physique en anglais. Ce terme désigne toutes les pratiques loisir du roller, par opposition à la compétition et à l'agressive, pour lesquels une excellente condition physique est néanmoins recommandée.

FIRS : Fédération Internationale de Roller Skating.

Flasques : parties latérales du roulement qui empêche la pénétration des impuretés. Elles peuvent être en métal ou en matières plastiques et peuvent rendre le roulement étanche ou non à l’eau et la poussière selon les modèles.

Frein : à partir d'un certain niveau, le freinage ne nécessite aucun matériel particulier, et les patineurs confirmés sont dépourvus de frein. Néanmoins ce petit tampon, situé à l'arrière d'un des deux rollers, reste indispensable aux débutants. Attention, ce frein n'a qu'un très loin rapport avec l'ABS des automobiles. Il s'agit au mieux d'un ralentisseur, au pire d'une source de gamelle, si tu commences à faire des figures avec.

Frontsides : patiner de face, par opposition au patinage backside

Fun Box : principale attraction d'une aire de street. On y trouve le plus souvent des plans inclinés, des courbes et des handrails.
 

Grind : action de glisser entre les roues des rollers.

Grind plates : plaques spéciales street fixées le long de la platine pour améliorer la glisse sur la rampe ou le muret, et éviter de changer de patins toutes les semaines.

Handrail : la banale rampe d'escalier est devenu l'un des spots les plus connus de la ville.

High jump : saut en hauteur utilisant une rampe de lancement.

Hockey : dérivé du patin à glace, le roller ne pouvait ignorer les sports qui se pratiquent avec patin. Le hockey sur glace a donc donné naissance au rink hockey (en quads), au hockey in-line, et au street hockey.

In-line : terme désignant les rollers en ligne par opposition aux quads.

Jump : désigne un saut.

Lighter : petite lumière rouge (en général) qui signale le rollerman aux autres usagers de la route.

Marches : faciles avec des chaussures, les marches paraissent plus redoutables avec des rollers au pied. Pas de panique, plusieurs techniques te permettront de te rire de l'obstacle : en canard, en diagonale, en tac-tac avant, en tac-tac arrière, en tac-tac couché (pour ceux qui aurait mal assimilé le tac-tac).

Muret : petit mur qui n'arrête pas les streeters. Mieux, ils lui courent après.

Nuit : outre le lighter, n'oublie pas que la nuit toutes les plaques d'égout, les grilles d'arbre et les bouches d'aération se distinguent peu du bon vieux bitume.

Noyau : partie centrale d’une roue de roller qui correspondrait à la jante d’une roue. Ils n’apparurent que tardivement à la fin des années 70.

Pepito : les joueurs de hockey ne font rien qu'à taquiner le pepito, alias le palet du hockey.

Pietons : aux yeux du code de la route, le patineur est un piéton. Il doit donc emprunter les trottoirs. Les autres piétons ne sont donc ni des obstacles, encore moins des cibles autour desquelles il faut s'enrouler, ce sont simplement des amis.

Pizza : terme pour désigner une grosse vautre, gamelle ou chute en roller.

Plaquage : un streeter qui jumpe n'atterrit pas, il se plaque.

Platines : c'est le chassis du roller. En fer pour le petits budgets, ou en titane pour les fortunés, en aluminium ou en fibre de carbonne, mais surtout en plastique pour les autres.

Pluie : les jours de pluie, est-ce que tu sors en maillot de bain ? Non ! Pour le roller, c'est pareil.

Poignets : le poignet, c'est le talon d'Achille du rider, le truc qui pète dès qu'on n'a pas mis ses protections et qui peut te valoir trois mois de plâtre pendant lesquels tu peux astiquer tes patins (avec les pieds bien sûr).

Polyuréthane : composite de matière plastique intervenant dans la fabrication des rollers en ligne. Polymère thermoplastique.

Protections : tête, coudes, hanches, poignets, genoux .... tout se protège.

Puck : autre nom du palet de roller hockey.

Quad : le patin classique qu'utilisaient déjà nos parents, avec 4 roues non alignées.

Rampe : développée à l'origine pour le skaboard, la rampe en forme de U se décline en mini, middle ou big rampe. Arrivée à l'extrémité du U, le rider s'envole et prie.

Réglementation : le roller n'est pas un moyen de transport, il s'agit simplement d'un jeu pratiqué par des piétons sur la voie publique, et qui ne nécessite pas d'autorisation préalable. C'est du moins ce que dit la loi.

Rentrer : tu crois que les streeters te sortent des figures ? Pas du tout, ils rentrent des tricks. C'est pareil, mais c'est ce qui fait toute la différence.

Riders : terme utilisé pour nommer les pratiquants d'agressif.

Rokering : réglage particulier des roues de roller en hauteur. (disponible que sur certains modèles de rollers).

Roues : il y en a des petites et des grandes (moins maniables), des dures et des molles (plus confortables, mais qui s'usent plus vites). Discutes-en avec tes partenaires de randonnée.

Roulement à billes : ("Bearings") Dans un roulement à billes, des billes tournent librement entre un anneau interne, solidement fixé à un arbre en rotation, et un anneau externe, solidement fixé au bâti. Les anneaux et les billes sont en alliage d'acier, avec une finition habituellement à très faible tolérance. Les billes sont maintenues par une monture qui leur assure un espacement régulier et qui les empêche de se frotter les unes contre les autres. Les roulements sont lubrifiés avec de la graisse ou de l'huile.
 

Saut : une bonne prise d'élan, un tremplin, une petite impulsion, et hop, ça saute. A ce stade, deux solutions : soit tu fais une figure, c'est le sut-figure, soit tu essayes de monter le plus haut possible, c'est le high-jump. Après, il faut penser à atterrir.

Serpillière : violente chute sur le ventre.

Shop : les riders ne fréquentent pas les magasins, ils font leurs achats dans les meilleurs shops.

Slalom : à la base, on slalome entre des plots, comme au ski, en essayant de péter le meilleur chrono. Puis on finit par slalomer en marche arrière sur un pied, en catchant l'autre.

Slamer : un rider doit savoir se slamer (chuter). C'est le métier qui rentre.

Slide : technique de freinage en dérapage sur les roues qui laisse tout le monde sur les genoux, dérapeur compris en général.

Soap : au début, l'idée de bêtement patiner avec les roues des patins. Puis les streeters se sont amusés à faire des trucs en ignorant les roues (comme glisser sur une rampe d'escalier avec le côté des patins). Des fabriquants se sont dits qu'il devait y avoir un marché pour les types qui veulent glisser sans les roues : ils ont donc inventé des chaussons qui glissent, les soaps. Ca devrait pas durer. Normalement.

Soft : se dit d’un patin dont le chaussant est souple par opposition à la coque rigide classique.

Sponso : le rêve du streeter, c'est qu'un fabriquant repère son style (dit : staille), et d'être sponso (risé). Rollers, baggy, sweat, back-pack, tout gratuit.

Spot : le streeter, comme le surfer, reste toujours en quête du spot ultime, l'endroit idéal qui rassemblerait en un même lieu, des rampes d'escalier bien larges, des bacs à fleurs, un muret en marbre...

Street : né dans la rue, le street (ou agressive, ou stunt, ou roller acrobatique) permet à ses pratiquants de se défouler en effectuant des figures extrêmement spectaculaires, tout en donnant également du travail aux agents municipaux en charge de la voirie. Leurs genous morflent presque autant que le mobilier urbain, c'est dire.

Step in : platines amovibles qui permettent de marcher avec ses chaussures de roller (pour voir l'effet que ça fait ou descendre dans le métro) et qui évitent d'avoir à déchausser.

Stunt  : cascade en anglais. Désigne le roller acrobatique dans son ensemble. Le « stunt » (ou « agressive ») est la discipline qui regroupe le street et la rampe. Les figures sont appelées des « tricks ». Ils comprennent les slides, figures de glisse sur des modules.

Sur-noyau : partie en polyuréthane s’incorporant au noyau. Il correspond à la roue proprement dite comme le pneu sur une voiture.

Team : équipe en français. On désigne par ce terme les équipes ou l’ensemble des athlètes d’une même équipe ayant un sponsor identique. Toutes les grandes marques équipent un team à leurs couleurs. L’un des team les plus connus du moment est le team SALOMON qui est présent sur de nombreuses courses populaires. Sa renommée est internationale et son niveau mondial.

Trick : le trick, c'est une figure de roller acrobatique. Leurs noms sont aussi imprononçables que leur exécution déconseillée aux plus de 25 ans : kung lao, farfig, top soul, caballerial, alley oop, soul grind, backside UFO, 360 flat, top acid, stale fish...
 

Water jump : Discipline consistant à se jeter dans une descente se terminant par un tremplin et un plan d'eau. Le but est d'effectuer les combinaisons de tricks les plus spectaculaires.

Wax : les vieux râlent secs quand les spots de streets sont bien waxés, c'est à dire enduits de paraffine additionnée à du silicone. La wax était utilisée à l'origine par les surfers pour mieux tenir leur planche. Les riders s'en servent pour mieux glisser.

Zoulou : figure de saut où une jambe est catchée et pliée sous le corps, tandis que l'autre, toujours catchée, est écartée et tendue. Le résultat n'est pas terrible, mais ça fait un Z acceptable !!!