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Être au bon endroit au bon moment
La prise en charge des clients se fait soit à une adresse indiquée par téléphone, soit à une station de taxi. A partir du moment où l'usager est à bord du véhicule, le chauffeur de taxi a la responsabilité de le conduire au lieu demandé, à toute heure du jour et de la nuit. Le prix de la course de taxi, indiqué sur un compteur, est déterminée en fonction de la tarification locale.
Le chauffeur de taxi ne se contente pas seulement de conduire. S'il veut travailler de façon rentable, il a tout intérêt à établir une stratégie de prise en charge des clients. Il lui faut se trouver aux bons endroits (gares, aéroports, boîtes de nuit, musées...) au bon moment, en tenant compte du trafic et des heures.
La profession est réglementée à trois niveaux : national, départemental, communal. Le chauffeur de taxi a la possibilité d'exercer son métier à différents titres : il peut être artisan, locataire, salarié au compteur ou actionnaire.
Les artisans et les locataires sont les plus nombreux avec toutefois une forte prédominance des artisans.
Les artisans ont deux possibilités pour pouvoir exercer :
Premier cas : le chauffeur de taxi désire
obtenir une autorisation administrative de stationnement sur la voie publique.
Il doit alors déposer une demande qui sera enregistrée à
la mairie et à la préfecture, et attendre que l'autorisation
lui soit accordée. Mais l'attente est très longue (parfois
9 à 10 ans) car les créations dépendent des besoins
locaux.
Deuxième cas : il achète sa
licence à un chauffeur de taxi qui se retire, et peut obtenir, par
transfert, le droit de stationner. Mais cela coûte cher. Les artisans
ont d'importantes charges sociales, des frais d'amortissement du prix du
véhicule, de réparation et d'entretien, de carburant...
Dans tous les cas, le candidat à cette
profession doit détenir au préalable un certificat de capacité
professionnelle.
Le chauffeur de taxi peut également
être locataire. Dans ce cas, il exploite un véhicule qui appartient
à une société. Il règle une redevance mensuelle
comprenant la location du véhicule, les charges sociales, l'assurance
du véhicule, son entretien et son remplacement en cas de panne.
Le carburant est à la charge du chauffeur de taxi. Le statut de
locataire est particulier : il est travailleur indépendant, mais
bénéficie de la Sécurité sociale et de la retraite.
Le salarié au compteur est employé
par une société qui détient l'autorisation de stationner.
Il ramène chaque jour le véhicule au garage et perçoit,
outre un fixe journalier selon le tarif en vigueur, un pourcentage de la
recette. Il a une fiche de paie et il est au régime général
de la Sécurité sociale.
Le chauffeur actionnaire d'une société
achète le véhicule, mais la carte grise appartient à
l'entreprise. Peu de nouveaux taxis optent pour cette solution.