Les métiers

Un métier en mutation

Dans un libre-service, l'emballage des articles comporte un code optique se présentant sous forme de barres. Ce code-barres permet une lecture automatique des prix. Ceci allège beaucoup le travail de la caissière mais accélère son rythme.

Si le magasin ne possède pas ce système, celle-ci enregistre le prix à partir de l'étiquette ou de la fiche donnée par le vendeur comme dans les magasins de tissus, par exemple. En enregistrant chaque prix, la caissière doit indiquer le type de produit : entretien, alimentaire, quincaillerie...

Si le client paie par chèque ou par carte bleue, la caissière doit souvent vérifier son identité et se référer à une liste noire de mauvais payeurs, de chèques et de cartes volés.

La caissière établit en fin de journée une situation de caisse : elle indique le solde en caisse le matin et le solde le soir.

Il y a malheureusement parfois une différence entre le montant indiqué par la caisse enregistreuse et le total de l'argent liquide, des chèques et des paiements par carte bleue. La caissière doit alors trouver l'erreur.

La caissière tient un journal de caisse. Dans un petit magasin, elle peut également tenir d'autres documents : livre de banque, CCP...

Dans les périodes creuses, la caissière participe à des travaux d'étiquetage, de mise en place des articles dans les rayons. Dans un petit magasin, elle peut également être vendeuse.

La cyberdistribution, ou commerce électronique, est une possibilité toute nouvelle d'acheter des biens de consommation, de voyages..., par l'intermédiaire d'Internet. Il en est de même pour le téléachat par le biais d'émissions à la télévision qui permettent ensuite de commander les articles. Cette relation au consommateur est en train de bouleverser la façon de travailler des réseaux de vente.